Dernier disque à rejoindre mes étagères à vinyles ; la réédition du troisième album de Sigur Rós initialement paru en 2002. Clairement un des disques que j'emmènerai sur une île déserte - si tant est qu'un jour je doive me rendre sur une île déserte. Très, très, très bonne idée de cadeau donc, offert par une charmante personne (à la chevelure blonde rappelons le ça ne mange pas de pain) pour mes futures 2(00)2 ans.

Musicalement, Sigur Rós est très clairement une de mes grosses influences au sein de Binary Tree, et je dois d'ailleurs la découverte de ce disque ci à Hugo. Le son typique de l'archet de Jón Þór Birgisson ainsi que sa voix de fausset et l'utilisation du « vonlenska » - une langue de son invention - sont autant de marques de fabrique qui font de la musique du groupe quelque chose d'unique. A cela s'ajoute l'enregistrement réalisé dans une piscine désaffectée qui apporte une réverbération naturelle du son réellement incroyable. En matière d'ambiance l'album se divise en deux parties, une dite « lumineuse et optimiste » l'autre « morne et mélancolique ».

Pas de nom, pas de titres de piste, pas de paroles ni de quelconque texte de livret (pas de livret tout court d'ailleurs), pas de crédits, juste des sons finalement, et c'est aussi qui nous intéresse donc tant mieux.

Sigur Rós - Untitled 4